11 septembre 2001 : Vingt ans plus tard le pasteur Greg Laurie appelle la nation à se tourner vers Dieu

shutterstock_99057281.jpg

Samedi 11 septembre marquait le 20e anniversaire du pire attentat de l’histoire perpétré sur le sol américain au cours de quatre attaques menées par Al-Qaïda simultanément. Vingt ans après le drame et à la lumière d’événements plus récents, le pasteur américain Greg Laurie questionne l’avenir de la nation. 

Cela fait déjà vingt ans qu’a eu lieu un des drames les plus marquant du XXIe siècles, les attaques du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis qui ont fait 2 977 morts en quelques heures et ont changé le cours de l’Histoire.

Greg Laurie, pasteur et fondateur des églises Harvest en Californie et à Hawaï, revient sur cet épisode dramatique pour CBN News

Ce jour là, relate le pasteur, « nous avons réalisé que nos frontières n’étaient pas impénétrables, nos défenses n’étaient pas imprenables et notre nation n’était pas invulnérable ». 

Il évoque ensuite sa visite de Ground Zero, « quelques jours seulement » après le drame et l’action menée sur place par son église en coopération avec la Billy Graham Evangelistic Association. 

« J’ai vu de la fumée s’échapper des ruines et les pompiers et le personnel d’urgence ont travaillé sans relâche pour récupérer les corps des défunts. Notre église a fourni des repas gratuits aux courageux pompiers et autres membres du personnel travaillant à Ground Zero. Nous avons également fourni des aumôniers pour servir les habitants de New York en coopération avec la Billy Graham Evangelistic Association. »

Greg Laurie, revient également sur les entretiens avec des journalistes qu’il a eu à la suite de cet événement et la question qui revenait inlassablement au cours de ces interviews : « Comment quelque chose d’aussi horrible, d’aussi impensable pouvait se produire aux États-Unis ? ». 

« Je leur ai rappelé qu’il n’y a pas seulement un Dieu, mais qu’il y a aussi un diable » révèle le pasteur qui ajoute que « l’humanité n’est pas intrinsèquement bonne, comme on l’entend souvent ». Il a ensuite évoqué notre condition de pécheur, révélée dans la Bible. « Beaucoup d’entre eux ont semblé choqués d’entendre cela, mais c’est vrai. Les êtres humains peuvent être mauvais – très mauvais. Mais Dieu est bon. » continue l’américain qui rappelle également que la Bible ne « promet pas une vie sans souffrance ». Elle promet en revanche « la présence de Dieu », poursuit-il. 

Il ajoute que dans les semaines qui ont suivi, il a vu le peuple américain se tourner vers le Seigneur. Une recherche de réconfort collective qu’il espérait voir se muer en un « réveil à l’échelle nationale ».

« Les semaines qui ont suivi cette horrible journée de septembre, nous, en tant que nation, avons reconnu notre besoin de Dieu comme jamais auparavant. Les lieux de culte étaient remplis d’une manière que nous n’avions pas vue de notre vivant. Alors que nous cherchions collectivement du réconfort, c’était mon espoir et ma prière que cet intérêt renouvelé pour Dieu conduirait finalement à un réveil à l’échelle nationale ».

Un espoir déçu affirme Greg Laurie qui estime que « vingt ans plus tard les Etats-Unis se défont sous nos yeux ».

C’est un plaidoyer pour chercher la face de Dieu qui se dessine dans cette déclaration du pasteur américain. 

« Je pense que nous ferions bien de regarder l’âme de notre pays en ce moment » affirme-t-il avant d’ajouter que s’il est favorable au renforcement des défenses de la nation « pour protéger les innocents des individus méchants et de leurs idéologies déformées », il encourage toutefois ses concitoyens à ne pas ignorer le péché de leur propre nation. 

Citant les écritures, il entend démontrer qu’elles donnent une réponse claire de l’attitude à adopter lorsque « une nation s’effondre spirituellement et moralement ».

« ‘Si mon peuple qui est appelé par mon nom s’humilie, prie et cherche ma face, et se détourne de ses mauvaises voies, alors j’entendrai du ciel, je pardonnerai son péché et je guérirai son pays’ (2 Chroniques 7 :14). »

Greg Laurie l’affirme, il y a de l’espoir pour l’Amérique, mais cela doit passer par la repentance et l’humilité.

« Ma prière est que nous nous repentions et que nous voyions à quel point nous avons besoin de Dieu. Que Dieu nous aide à revenir vers lui, qui nous a tant aimés qui a envoyé son fils, Jésus-Christ, pour nous racheter. »

Il continue sa déclaration par un encouragement à prier pour tous ceux qui ont été impactés par l’attentat du 11 septembre 2001 ainsi que pour le peuple afghan, aujourd’hui dirigé par les talibans.

« Et continuons de prier pour ceux qui ont perdu leurs êtres chers il y a 20 ans, pour ceux qui souffrent du traumatisme de la guerre et pour nos courageux alliés afghans qui font maintenant face à la vie sous les talibans. »

« Les dents du terrorisme, c’est la peur — la peur de souffrir, la peur de la mort, la peur de perdre ce que nous pensons être à nous » écrit le pasteur américain qui conclut en citant la Bible, que « l’amour parfait chasse la peur ». Le Seigneur étant, bien sûr, cet « amour parfait ».

Camille Westphal Perrier

Crédit image : Anthony Correia / Shutterstock.com


Articles récents >

Résumé des actualités du 14 mars 2025

outlined-grey clock icon

Les nouvelles récentes >